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Préambule au chaos

À toi lecteur,
Sauras-tu trouver de la beauté au bord des chemins qui mènent à l’ombre ?
Sauras-tu paradoxalement admirer les petites fleurs qui croissent dans les décombres ?
Sauras-tu résister à l’attraction des gouffres qui parfois s’ouvrent sous nos pas ?
Enfin, si tu es capable de voir sombrer le monde sans débordements, avec lucidité, alors oui ce recueil t’est dédié à toi, âme mélancolique et désabusée.

Ces textes sont ceux d’une créature longtemps (si longtemps !) tourmentée par ses propres démons et qui, après avoir traversé l’enfer, est réapparu à la lumière, couturée, cicatrisée certes, mais plus forte qu’avant.

« Ne cherchez point l’enfer
Dans les entrailles de la terre,
Chacun possède le sien enfoui
Dans les méandres de son esprit. »

Le souffrance est un mal nécessaire, au même titre que le plaisir dont l’excès est aussi destructeur que son antithèse. De l’équilibre des deux dépend une certaine forme de sérénité.

Alors… Stoïcien ou épicurien ?

Les poètes sont des visionnaires, dixit l’un d’entre eux. Je t’invite à partager les miennes, exprimées sous l’aiguillon du mal obscur…
Elles sont loin d’être paradisiaques, j’en conviens. C’eut été le cas si la terre avait encore été le Jardin d’Eden…

Amicalement,

Lorenz von Oberbruck
alias
Lorenzo
alias
Laurent Sbrugnera